Celle qui envisageait la fuite...
Vous l'aurez compris, le moral professionnel n'est pas au mieux... et comme je passe à peu près tout mon temps au boulot ben le reste suit... Et le fait que les moments où j'ai juste envie de fuir se rapprochent dangereusement, je m'inquiète... Parce que je me connais, je suis en train de frôler l'overdose et de souffrir sans cesse de ma trop grande confiance en la nature humaine... sans cesse déçue... je suis fatiguée et je me sens seule... pourtant je sais où trouver du réconfort mais sur le moment la haine envers les gens est plus forte... je m'entends des fois être tellement limite que ça me fait peur...
Je ne suis pas limite, je ne suis pas froide, je ne suis pas distance ni fuyante... mais tout mon cœur laissé aux vautours est en train de me faire changer...
Sans blague comment les gens peuvent-ils autant ne pas respecter leurs engagements et laisser tomber les responsabilités qu'ils ont ? Alors pendant que certains se prélassent déjà au soleil je suis obligée de ramasser les obligations trop vite délaissées... Franchement je suis super remontée mais je suis lâche aussi ; comment saurai-je aller à l'affrontement direct avec mes collègues sans moi-même vouloir jeter l'éponge définitivement?
J'ai besoin qu'on me rassure et personne ne le fait, et pis je n'ai pas envie qu'on me materne parce que je sais faire, finalement... mais trop c'est trop...
Je me prends à chercher un nouveau travail, alors qu'on ne parle toujours de plus de chômage...
Que dois-je faire ? Rester forte, serrer les dents encore quelques semaines et prier pour que des jours meilleurs s'imposent!
Ce qui est sûre c'est que la nouvelle localisation des bureaux et la promesse d'une perte de temps de 2 ou trois heures par jour dans les transports ne vont rien arranger...
Et au fond de moi résonne l'écho d'un échec personnel si je défaille...