Celle qui faisait une pause...

Des semaines de doutes, de craintes, d'espoirs balayés, des semaines de montagnes russes ont eut raison de se qui le moi de moi, ce gros grain de folie qui me caractérise... ce feu de joie n'est plus que cendres... volontés parties en fumée... je suis vidée et fatiguée... je n'ai envie de rien de que faire taire cette angoisse au creux du ventre...
Mon travail aura-t-il raison de moi ?
Non, la réponse est non, inéluctable non, résolument non... N'empêche que mon état de fatigue en dit loin, que mes mots de têtes ne s'envole plus qu'avec substances médicamenteuses...
Certes, mon travail me fait vivre au sens pratique du terme et au sens idéologique aussi !
Je n'ai jamais été aussi "bien" professionnellement et pourtant dans mes dernières expériences j'ai souvent eut tendance à me lasser... j'ai même quitté un, deux, trois jobs pour aller voir ailleurs toujours plus, mieux...
Ce qui se passe là je ne peux en dire sous peine de voir ma couverture réduite elle aussi en cendres, mais c'est dur, psychologiquement, de faire face à la mauvaise foi et aux trahisons persistantes et toujours plus brutales ! Pourtant dans tout cela je suis bien entourée, bizarrement les gens qui me veulent du mal n'ont pas encore compris que j'étais aussi de confiance et que les gens venaient me voir et se plaisaient à me parler !
Non je ne sais pas tout, pas tout, cela serait prétentieux et pourtant j'en sais plus que tous... je suis à une place stratégique, je suis au milieu d'une rond-point et j'ai le support constant et puissant de la direction...
Alors ? Me direz-vous ? Qu'ai-je donc à me plaindre ?
Justement, les gens qui viennent me voir, sorte de déversoir à problèmes, de bonne fée de la résolution... Ouai c'est lourd, doublé des attaques et des coups de poignard dans le dos...
Vendredi à été une bien dure journée, en profondeur, des coups en plus, des confessions en plus... J'ai eu besoin de soutien que j'ai cherché vraiment et que j'ai trouvé vraiment... J'en tremble encore... un électrochoc et une certaine honte de chercher le Grand Bienfaiteur ; alors que je suis adulte, je sais faire, mais des fois c'est trop, et les bruits de couloirs étaient trop forts, encore plus forts...
Que retenir ce tout cela, c'est que je me suis tellement mise à nue que j'en serai récompensée et punie à la fois... Pas de demie-mesure, mais l'insatiable foi !
Mon cerveau ne cesse de tourner, je sais aussi que cette foi il ne tourne pas en rond, je sais où se trouve mon camp, en fait je l'ai toujours su, il fallait que je grandisse encore un peu, et qu'on m'aide un peu... C'était juste à ma portée, c'était là tout près... Je dois m'y tenir, c'est ce qui me fait plus peur fatalement... Mais j'ai été à la hauteur jusqu'ici, pourquoi ne le serais-je pas une fois de plus !
Je ne suis pas au mieux et ne suis pas très fière de dire que je voudrais que ce week-end s'achève déjà pour passer à l'attaque, sacrifier le temps du repos pour frapper du poing sur la table !
Mon dieu, vivement lundi !